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  • Photo du rédacteurMarie-Ange

Attention!

Dernière mise à jour : 21 juin 2023


À ne pas :


Nier la vie.


La nourriture et le plaisir qui s’y attache sont des dons de Dieu. Les repas, la fête sont les lieux privilégiés pour renforcer la communion entre les êtres. Le jeûne de celui qui vit au quotidien dans la faim ou celui de l’anorexique n’auraient aucun sens. Notre jeûne est temporaire tant nos cœurs sont en attente de la joie de Pâques. Et, si on s’impose des renoncements pour venir à aide à son prochain, attention à ne plus rien s’accorder du tout, ni à soi, ni aux autres !


Nier le corps.


De même, nous sommes notre corps ! Le mépriser, le maltraiter est une offense à son Créateur. Le jeûne est un bienfait pour notre santé, vivons-le sans peur. Soyons attentifs à nos réactions physiques aussi bien qu’aux mouvements de notre humeur et aux doux murmures de l’Esprit saint.


Nier la grâce.


Là, relisons avec attention les § 47 à 59 de l’appel à la sainteté du Pape François. Sur les nouveaux pélagiens ! C’est indispensable pour ne pas tomber dans l’orgueil et la dureté par notre jeûne. Nous y lirons que « tous ne peuvent pas tout », que tout est grâce, que « Dieu verse en nous la source même de tous les dons avant que nous entrions dans le combat » et que seule compte la charité.


Et je vous livre ce beau texte:


"Si l’Église continue à insister sur l’importance du jeûne dans notre parcours du « combattant » de l’amour, elle n’oublie pas la gratuité de la grâce. Au terme du Carême, dans la nuit pascale, tout éclate devant la surabondance de la miséricorde, face à la déferlante de la charité : « Vous qui avez jeûné et vous qui avez été négligents, honorez ce jour. Vous qui avez gardé l’abstinence et vous qui n’avez pas jeûné, réjouissez-vous aujourd’hui ! Recevez la récompense, les premiers comme les seconds ; riches et pauvres, célébrez la fête ensemble ! Le veau gras est servi. Que personne ne s’en aille affamé. Que tous prennent part au banquet de la foi ; recevez toutes les richesses de la miséricorde » (saint Jean Chrysostome).

Même si nous faisons des efforts et que nous désirons ardemment collaborer à notre conversion, nous ne mettons pas notre foi dans nos pratiques. Nous la mettons dans le Christ qui nous a aimés et s’est livré pour nous."




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