Il y a une chose qu’il faut que nous comprenions : le péché n’est pas quelque chose d’individuel. En tout cas pas seulement. «Il n’y a pas de péché, même le plus intérieur et le plus secret, le plus strictement individuel, qui concerne exclusivement celui qui le commet.» «En effet, il y a une communion dans le péché par laquelle une âme qui s’abaisse par le péché, abaisse avec elle l’Église et d’une certaine façon le monde entier.»*
Si on comprend cette réalité surnaturelle, on comprend aussi pourquoi aujourd’hui il est indispensable de se convertir soi-même, de prier, de jeûner, de faire des œuvres de miséricorde !
Si notre Église occidentale est en perte de vitesse depuis des décennies, c’est peut-être bien à cause de tout ce mal qui s’est accumulé en Elle. Même caché, même si nous l’ignorions, il pourrissait de l’intérieur notre communauté. Comme un cancer non diagnostiqué ! Et il a affecté tout le corps, nous compris, même si nous n’en sommes pas coupables.
Aujourd’hui, le mal est connu… Et ça fait mal ! Abus sexuel, abus de pouvoir, perversions en tous genres, nous avons mal à notre Église. Alors, il faut agir ; opérer la tumeur, ça c’est le rôle de l’institution. Détoxifier le corps et booster les défenses immunitaires, ça c’est le rôle de tout chrétien, le tien, le mien. Et le jeûne en est un des moyen privilégié car il touche à notre corps, image du corps qui est l’Église. Il en va de l’Évangélisation et du salut car une âme qui s’élève, élève aussi le monde !
Marie-Ange
* Exhortation à la pénitence, chapitre 16, Jean-Paul II.