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  • Photo du rédacteurMarie-Ange

Carnaval

Dernière mise à jour : 4 mars 2019


Coté spi :


Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi on portait un masque au Mardi Gras ? C’est peut-être pour nous rappeler que bien souvent dans notre vie de tous les jours, nous portons un masque. Qui cache notre vulnérabilité, nos manques, nos fragilités, nos blessures et aussi nos résistances et nos fautes. Eh bien, au Carême, on tombe le masque ! Et le jeûne va nous y aider. Car devant Dieu, pas besoin de masque. Il nous connait mieux que nous-même, il nous aime tel que nous sommes, il vient nous rejoindre au cœur de notre fragilité, il vient guérir nos blessures et combler nos manques. Il va vous combler au-delà de vos attentes…


Côté pratique :


On vide son réfrigérateur d’ici mercredi pour ne pas gaspiller de nourriture. On range les plaquettes de chocolat au grenier.


On fait quelques courses !

Des légumes et des graines bio (amandes, noix, pignons, épeautre, lentilles…) pour la préparation au jeûne.

Du bouillon bio, du miel, des infusions pour le jeûne.


Il faut ici aborder la question intestinale! Beaucoup de livres et de sites recommandent purges et lavements! Certes, il est plus facile et meilleur de jeûner l’intestin vide. Mais Henri et moi n’avons jamais pratiqué ces traitements. Si vous avez un transit intestinal rapide, des légumes comme les épinards ou des légumes lacto-fermentés pendant la préparation peuvent suffire, voire un verre de jus de choucroute. Si vous avez un transit moins rapide, un sachet de chlorure de magnésium dilué dans un litre d’eau (on peut utiliser du sulfate de sodium mais les sachets de magnésium Cooper se trouvent plus facilement en pharmacie et coutent moins de 2€) est efficace. Il me reste quelques bocaux de radis noir lacto-fermentés, je peux en donner à ceux qui en voudraient.


Le calendrier de jeûne donné lors de notre rencontre d'information à la paroisse reste bien évidemment souple! Pour être soutiens, je commencerai vendredi avec A. qui préfère commencer un WE où elle n'a pas de cuisine à faire pour ses enfants et Henri prolongera le sien au delà du dimanche pour ceux qui commenceraient un peu plus tard. C'est une aventure vécue en communion les uns avec les autres, pour notre conversion personnelle mais aussi pour la paroisse et l'Église. Nous nous entrainons et entraidons, nous portons avec nous ceux qui ont des difficultés dans leur jeûne, ceux qui ne peuvent pas jeûner et ceux-là nous soutiennent par leur prière. Merci à eux! Henri et moi pouvons répondre à vos questions pratiques, le Père Mickaël à vos questions spirituelles.




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