Ce post sera actualisé régulièrement. Les partages se font en toute liberté et simplicité. Nous ne les publions que si vous le voulez bien. Ils peuvent permettre d’aider les autres participants à surmonter les difficultés, dans un esprit de fraternité et de porter un témoignage des grâces reçues lors du jeûne.
Rencontre du mercredi 13 mars :
D’abord, un message d’A.
Petits messages à mes coéquipiers. Aucun souci depuis lundi pour préparer de bons petits plats à ma famille, j'ai senti qu'au moment du repas j'étais plus disponible à écouter chacun devant ma tasse de tisane et eux leur assiette. Je ne peux pas dire si ce sont les bienfaits du jeûne ou du weekend end chez les Clarisses ou bien les deux ensemble mais je me sens plus apaisée et plus à même de m'arrêter dans la journée pour des petits temps de prière ou de méditation. J'ai vécu ces jours avec pourtant l'agenda bien rempli notamment aujourd'hui mercredi. Je pense bien à vous. En union de prière
Va. ne peut rester mais elle nous dit que ça va bien malgré un peu de fatigue.
Vé. a ressenti aussi de la fatigue aujourd’hui mais s’est obligée à sortir marcher. Il faut dire que le temps est maussade.
Ma. est en forme et le jeûne creuse sa soif de prière.
M. est en forme aussi et supporte bien le jeûne. Il remarque que le jeûne dégage beaucoup de temps et qu’il est bon d’intensifier notre temps de prière.
L. a un jeûne difficile. Avec beaucoup de stress au travail. C’est le soutien du groupe qui lui a permis de persévérer. Nous le portons dans notre prière très intensément.
H. est encore en pré-jeûne et il patiente...
Après l’enseignement du Père Mickaël sur le jeûne dans la Bible, nous disons les vêpres ; en partageant des intentions de prière avec simplicité. Cette simplicité n’est pas évidente à vivre d’ordinaire et c’est peut-être un des premiers fruit de notre jeûne paroissial.
PS : Une question a été posée : « Quand arrêter son jeûne, peut-on le prolonger ? » Quand il se passe bien, tu peux être tenté de le poursuivre. Pour ma part, je m’en tiens à la durée que je me suis fixée au départ. Pour éviter de le vivre comme une performance. Mais tu dois décider en toute liberté et conscience en gardant à l’esprit les motivations de ton jeûne.
A la fin de ton jeûne, merci éventuellement de nous faire un petit témoignage écrit.
Lundi 11 mars
Rencontre de lundi 18h30:
Des partages simples et fraternels, les enseignements du Père Mickaël et ses encouragements à vivre ce jeûne dans la prière, le partage et la communion avec la paroisse et l’Église, les vêpres dites ensemble : une vraie nourriture!
Vé. a commencé aussi vendredi : quelques petits coups de barre qui ne l’ont pas dissuadé d’aller faire du bois! Au 4èmejour, elle est enthousiaste!
Va. a commencé ce lundi, la seule à suivre le calendrier ! et sa première journée l’encourage à continuer, d’autant que ses enfants ont partagé cette première journée pour la soutenir. Merci à eux.
M. jeûne depuis samedi et goûte à la douceur de l’Eucharistie au cœur du jeûne. Et si celui-ci se déroule bien, c’est peut-être aussi grâce à la prière de ses amis africains. Il a, en effet, souhaité le vivre en union avec eux qui ne mangent pas toujours à leur faim et leur a demandé avec simplicité de prier pour lui.
Ma en est à sa 4ème journée, le jeûne lui permet de se confronter à ses faiblesses avec un épisode d’agacement et à la bonté du Seigneur qui lui a montré l’injustice de cette attitude. Elle garde au cœur de «porter» dans sa prière les autres jeûneurs et les paroissiens qui auraient voulu jeûner sans le pouvoir.
H est en pré-jeûne depuis mercredi mais il doit attendre que sa glycémie se stabilise et commencera probablement mercredi.
Nous attendons des nouvelles de L. mercredi.
Une réflexion pour le prochain carême, il serait bon de prévoir un jeûne plus traditionnel et d’ouvrir les rencontres à tous ceux qui le souhaitent. Depuis le début du projet, nous avons à cœur d’être en communion avec toute la paroisse et cette réflexion va dans ce sens. Je regrette de ne pas y avoir pensé et je demande pardon aux paroissiens qui pourraient se sentir exclus de cette démarche. (M-A)
Un message d'A. (4ème jour de jeûne) pour le groupe:
"C. et S. aiment souvent faire des gâteaux le midi pour le goûter. Nous venons donc de faire des cookies; au lieu de me lécher les doigts, je me les suis lavés, c'est dommage cette pâte dans l'évier ! 😁
En plus, ce matin, café et petits gâteaux syriens à la prière des mères! Mais les mamans ont été interpellées par la démarche du jeûne.
Avec tout cela, aujourd'hui tout va bien , pas de fatigue particulière, un jour normal, peut-être plus paisible. Bises"
Dimanche 10 mars:
Ar. arrive au terme de ses trois premiers jours et ils se sont bien passés ; une sieste s’est imposée le 2ème jour et une petite baisse de tension ce matin du 3ème. Nous avons eu la chance de vivre ces 2 jours, souvent les plus difficiles du jeûne, chez les clarisses pour un WE danses. Pour A, cela lui permettait d’être dans un cadre plus calme et de ne pas cuisiner pour ses enfants. Merci à son mari de les avoir pris en charge depuis vendredi soir ! La danse nous a permis un exercice suffisant mais apaisant. Les échanges avec les autres participants ont été vraiment intéressants et nous avons bien ri ce soir quand l’une d’eux nous a dit qu’elle était bien contente que nous ne soyons pas mortes ! Et qu’elle découvrait le jeûne avec intérêt ! Et nous avons été heureuses de voir que d’autres désiraient que leur paroisse se lance dans l’aventure…
Il y a un cap dans tout jeûne (quand le corps se met à utiliser ses graisses au lieu des sucres), souvent vers le 3ème jour, parfois le 2ème surtout pour ceux qui en pratiquent régulièrement, parfois le 4ème pour un premier jeûne. Tous les jeûnes sont différents. Il est normal de traverser des périodes de fatigues et des périodes de joie, de doutes et d’enthousiasme. La persévérance, la patience et l’aide des autres sont indispensables. Pensons donc à prendre des nouvelles les uns des autres, à pratiquer de petites attentions, à nous ouvrir de nos difficultés ; une grâce du jeûne est de nous «simplifier» !
